Sous La Cape

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Édition papier à la demande (prévoir une semaine).

Réservé aux plus de 18 ans.

Une beauté à couper le souffle!

La vie d'une belle bourgeoise à la chevelure rousse se partage entre partitions de Bach et  variations sur canapé. Jusqu'au jour où...

Gaspard de la Noche, après "L'Homme à la moto" et "Nathalie" (Sous la Cape éd.), poursuit ses explorations des troubles rapports entre la musique et le sexe. Une belle claveciniste, un peu délaissée par son mari, se rattrape dans l'arrière-boutique de son échoppe de vente de partitions et d'ouvrages autour de la musique baroque.

Extrait

La boutique était son refuge. Les partitions traînaient sur la table en marqueterie aux incrustations de nacre, sur le coffre en épicéa doré de l’instrument, sur les étagères, les boiseries, mêlées aux traités d’exécution et aux biographies de Bach, de Rameau, de Domenico Scarlatti et de Scott Ross. En revanche, pas d’amplis, pas d’enceintes, la musique se fabriquait sur place. Quitte à tricher en écoutant sur son ordinateur, un peu jalouse, Céline Frisch sublimer l’instrument aux sources du jeune Bach.
Le magasin s’était installé au rez-de-chaussée d’un beau bâtiment haussmannien transformé en immeuble de bureaux. La loge du concierge était devenue « Le Clavecin ». C’est ainsi que Maureen avait baptisé son échoppe. L’ancienne cuisine avait été aménagée en salle de bains luxueuse et la chambre en un petit salon reculé où l’on accédait par trois marches. Un confortable canapé y avait pris place. En cuir vert, très large. Il suffisait de pousser deux coussins et il se transformait en un lit confortable. Où l’on pouvait s’allonger. Dormir. Baiser.
La détente préférée de Maureen était baiser. Elle adorait ça. « Niquer » disait-elle à ses partenaires. Qu’est-ce que je suis bien quand je me suis fait niquer. La belle claveciniste était folle de son corps. Elle avait épousé Pierre cinq ans auparavant. Elle avait connu autant d’années de passion intellectuelle pour le jeune avocat brillantissime scandées par d’éprouvantes frustrations sexuelles. Maître Sandmann appliquait toute son imagination au service de la procédure et de l’art oratoire. Il ne restait rien pour le reste. Il avait une très grosse bite mais il ne prenait du plaisir que par la fellation, qu’il proposait à son épouse tous les mardis, après leurs soirées. Et encore, Maureen était convaincue qu’il s’agissait, pour son époux, d’une sorte de purge. Elle avait une grande bouche sensuelle et s’était trouvée naturellement douée pour l’exercice.

Ce qu'ils en pensent

"Ce Gaspard de la Nuit là, pas celui d’A. Bertrand, donc, écrit des nouvelles érotiques, dont Une beauté suffocante qui vient de paraître. Court eBook à télécharger gratuitement, ce que j’ai donc fait...."

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C’est la première oeuvre que je lis de Gaspard de la Noche.[...] Eh bien j’ai hâte de lire d’autres récits de lui. J’ai adoré son écriture. Je la trouve délicate, raffinée, je succombe au savant mélange de trivialité et d’élégance qu’il manie à merveille, et pour m’achever, Gaspard de la Noche sait rythmer son écriture à merveille. Il y a de l’humour, des personnages bien dessinés et attachants, bref, j’adore ! Charlie.

Pour écouter l'extrait lu par Charlie, suivre ce lien.